CPE : crise institutionnelle, crise démocratique
Dès vendredi soir, Laurent s'est exprimé, en direct, sur TF1, sur l'attitude révoltante du chef de l'Etat face au malaise populaire qu'a soulevé le CPE.
En promulgant le Contrat Première Embauche, le chef de l'Etat choisit de soutenir le gouvernement Villepin-Sarkozy qui refuse d'écouter la colère de la jeunesse face à des mesures qui vont d'avantage la précariser.
Rapellons qu'aujourd'hui les jeunes restent en moyenne chez leurs parents jusqu'à 27 ans, qu'ils souffrent du chômage et que des réformes urgentes sont à apporter à leur protection sociale !
L'article 10 de la constitution permet au Président, comme l'a souligné Laurent, de demander au parlement une nouvelle délibération sur le CPE.
Qu'un chef de l'Etat demande aux citoyens de ne pas appliquer une loi qui promulgue, c'est choquant, et la jeunesse doit continuer à se mobiliser pour refuser la précarité : pour l'aider elle peut compter sur le Rassemblement à Gauche, toujours présent lors des manifestations.